Jai fait de la Résistance et on me traite comme on naurait pas traité un boche !" Au greffe, boit deux verres de rhum, puis embrasse son avocat et le pasteur Monod. Réveillé à 5h, sommeil agité. Le 8 janvier 1874, dans une auberge de Brou, il tue à coups de bûche la tenancière, Mme Bézard, 69 ans. Le 1er février 1908, tue à coup de fusil les époux Donat. Se réveille tranquillement, boit trois tasses de café, respire une prise de tabac, et fume trois cigares, dont un qu'il ne finit pas et qu'il jette. Déclare qu'il est injuste qu'on l'exécute lui quand de bien plus coupables échappent au couperet. Eugénie survécut, pas Isabelle. Mais au greffe, il s'énerve : "Tas de calotins, tas de crapules ! Assommèrent mortellement à coups de canon de fusil le 15 avril 1927 Claude Masson, armurier à Aboën, oncle d'Allier, dès son réveil. Exécuté devant la mairie, environ 5.000 personnes présentes. Vous savez cependant bien que je n'ai pas l'intention de m'échapper !" Accompagné par l'aumônier de l'hôpital militaire jusqu'au bout. Il embrasse ses avocats avant la toilette. Se laisse habiller par les gardiens, puis rabroue le père Geispitz : "Foutez-moi la paix ! Surpris en flagrant délit d'ivresse agressive rue Aubry-le-Boucher, armé d'un couperet, d'un revolver et de brassards de cuir hérissés de clous, abat pendant son arrestation l'agent de police Deray, blesse d'un coup de tranchet à la gorge l'agent Fournès, et blesse à coups de balles l'agent Vaudouin et Doulet, le 08 janvier 1910. 28 et 32 ans, manoeuvres. Arrivée des autorités dans la cellule à 5h sonnantes. Pâle mais courageux, franchit la porte de la prison. "J'ai compris !" Mokrane prétexta que Saï était partisan du FLN et qu'il terrorisait les autres locataires du foyer de Saint-Claude. Lahaye est surpris, mais comprend vite, avant même qu'on ne le lui annonce : "Tout est donc réglé ? Va à la chapelle, entend la messe du père du Clot, puis reçoit la visite de son frère à qui il remet des lettres. Non ? Effondré, durant la messe, murmure "Misère de misère, c'est malheureux tout de même !" Répond fermement : c'est bien. Vole 34.000 francs, deux montres, un briquet et des provisions. Aucune réaction à la nouvelle. Il aurait fallu au moins lui dire adieu. 33 ans, fermier à Nogent-sur-Oise, Belge. Allez-y ! Satyre assassin de la jeune Henriette Parisse, 5 ans, qu'il viola et tua à Attigny le 24 août 1920. tenta également de tuer une épicière à Nîmes - ce qui lui valut une condamnation à perpétuité. Son complice, Abdelkader Chebaani, lui aussi condamné à mort, est gracié. Refuse les secours de la religion proposés par le chanoine Genêt : "Vous êtes venu me dire bonjour quand je suis arrivé, vous me dites au revoir quand je pars. Son complice Muzenski, 28 ans, est condamné à vingt ans de travaux forcés. Des applaudissements se font entendre : M.Koënig, le père d'une des victimes, assiste à l'exécution. Le chemin jusqu'à l'allée des Trois-Tunnels (cours Charlemagne) est long et à cause de la gelée, le fourgon ne peut rouler qu'au pas, ce qui fait que l'exécution est légèrement retardé. Après en avoir fumé la moitié, il l'écrase, dit "On y va !" Ernette doit être porté jusqu'au greffe tant il menace de s'évanouir. Devant la guillotine, grogne : "C'est injuste !" Le jeune criminel est condamné à dix ans de prison. Fume, assiste à la messe. Réveillé à 5h30 par l'avocat général Liska. 44 ans, mécanicien-dentiste. L'autre acolyte, Truffard, écope de vingt ans de bagne. Anama s'était gravement blessé aux reins en sautant du mur. Départ de la prison à 7h20. Dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1871, à Harville, tuent à coups de marteau et de hachette M. Lacaille, 65 ans, et sa fille Clotilde pour voler 40 francs. 41 ans. Réveillé à 6h45 par le capitaine Sergent, commissaire du gouvernement, dormait bien. Le 31 janvier 1892, à Lyon, étrangle la prostituée Clotilde Berthéas pour la voler. Tente d'assassiner le 25 juin à Vauvillers le capitaine Marchal de deux coups de feu. Tuent le docteur Marius Bonneton, 25 ans, pour le voler, en l'entraînant dans un guet-apens et en lui enfonçant le visage dans l'étang de Thau le 25 août 1948. Le 26 juillet 1946, à Nortkerque, abat Eugène Lammez, son ancien employeur, prisonnier de guerre qui l'avait congédié à son retour de captivité. Croyait en sa grâce. 2.000 personnes présentes environ. Marguerite Reutenauer, 18 ans, sa maîtresse et complice, est elle aussi condamnée à mort, vit son arrêt cassé. Ouvrier textile à Sailly-sur-la-Lys, le 29 avril 1954, poignarda sa fille Georgette, 20 ans, jeune mariée dont il abusait depuis l'enfance, quand elle lui a annoncé son intention de partir s'installer avec son époux ailleurs que dans le domicile paternel. Panique, puis se calme. Au greffe, refuse l'alcool et fume une cigarette. Devant la bascule, il embrasse l'aumônier et lui dit "Bonne chance !". Je voudrais en avoir fait davantage. Le gardien-chef doit lui taper plusieurs fois sur l'épaule. Réveillé à 3h30. Etouffe le 13 janvier 1876 à Cinais sa femme, Marie-Louise, née Vazereau, et fait croire qu'elle est morte de maladie. Avait déjà tenté d'empoisonner ses parents à l'essence de térébenthine pour obtenir leur héritage plus rapidement. Apprend la nouvelle avec résignation. Enfin, arrive Abel, pâle mais ferme. Puis, il pleure : "Mes pauvres parents, ma pauvre petite fille !" Entend la messe au parloir des familles. Pas coupable ! " 22 ans, caporal fourrier au 87e régiment de ligne, tue le caissier Florence au Havre le 30 novembre 1874 de quatre balles de revolver tirées à bout portant, dont deux dans la tête, pour fracturer le coffre de son patron agent de change et voler 8.000 francs. Ma vie et ma mort ne furent qu'un rêve !" 23 ans. 3.000 personnes présentes. 18 ans, mineur à Hersin-Coupigny, résistant communiste. Dort profondément, s'habille aussitôt. Descendu et largement soutenu par les aides, a un mouvement d'épouvante en découvrant la guillotine. Cest pas possible !" Originaire du Nord, engagé en mai 1907 à Lapalud par les Donat, régisseurs de la ferme Dumas, châtelain de Kerchêne. 25 ans, garçon de café à Reims. Réveillé à 4h. Refuse de se confesser et d'entendre la messe, mais s'entretient quelques minutes avec le chanoine Uzureau. Ils s'habillent, remercie leurs avocats, et communient. Bartoli regarde la foule, tout le monde se découvre quand on le saisit et on l'enfourne. A cinq reprises, les tentatives de guet-apens échouèrent. Trinquier et Legendre, et en blessant gravement six autres employés, MM. Stupéfait par la nouvelle, demande cigarettes et anisette, et fait mine de mordre le gardien qui vient le servir. Fume la pipe tout en parlant agriculture. Remercie son avocat, et sollicite du sergent Piétri l'autorisation de mourir debout sans bandeau. Le 18 octobre 1873, à la suite d'une dispute, abat d'un coup de fusil sa belle-fille Marie alors qu'elle cherche à se réfugier chez ses voisins et cousins, les Guillon. Pendant la toilette, demande à connaître les derniers mots des condamnés qui l'ont précédé sur l'échafaud. Le 25 octobre 1871, entre le château d'Albertas et l'auberge de la Moumine, brisent la tête d'Elzéard Sautel, 44 ans, messager à Apt, pour le dévaliser. Exécutés place Porte Morard. Descend de voiture sur place, va d'un pas ferme vers le poteau, refuse qu'on lui bande les yeux. En voyant Anatole Deibler signer le registre d'écrou, il remarque : "Il a un beau bouc, cet homme-là !" Réveillé à 4h30. Aucun regret, ne dit pas un mot. Le 03 janvier 1933, à Bruvey, au lieu-dit "Le Hamel", tue avec une hachette Mme Aline Dubois-Facon, 77 ans, pour lui voler sa ceinture de cuir contenant au moins 7.000 francs. Les époux Jeanty avaient escroqué leur parent de 2.000 francs (toutes ses économies), et il avait même rédigé un testament en leur faveur, avant de comprendre qu'il ne reverrait pas son argent. Allume une cigarette et boit un verre de rhum. Ce que je vous dis là, c'est pour vous autres qui restez, car moi, j'ai été touché par la grâce divine et cela n'est pas donné à tout le monde." Faisant connaissance quelques jours plus tard des nouveaux occupants de l'appartement des Woolf, les époux Gilbert et Marie Johanna Basch, juifs hollandais cachés sous la fausse identité de Baston. Au greffe, consomme avec un plaisir évident un verre de café chaud agrémenté d'une "goutte" d'eau-de-vie, commentant : "Ca va chasser le brouillard." Condamné à Orléans, arrêt cassé, rejugé à Bourges. A l'entrée de la prison, apparaît très pâle, marchant assez rapidement. Demande à son avocat la photographie de son fils, et la glisse dans sa chemise. Poussé sur la bascule, il hurle à gorge déployée jusqu'à la chute du couperet. Présence du père Lejeune. Poignarda à coups de couteau de boucher sa femme, née Alice Sorel, 30 ans, employée dans une charcuterie, et son beau-père, Victor Sorel, 59 ans, clerc d'huissier, à Dinan le 10 décembre 1938, pour se venger de leur divorce imminent. Sur un autre papier, il écrit :" Puisque le moment fatal est arrivé, je vais avec courage à l'échafaud." 34 ans, chef d'une bande de malfrats de la région bordelaise. Je veux que tu arrêtes maintenant. Au greffe, Véruni reste calme et discute tranquillement. Il refuse le verre de rhum, mais fume une cigarette. Va tranquillement à l'échafaud. Reculez la voiture !" Aletto, lui, demande à son avocat d'écrire à sa mère et à sa soeur avant d'entendre la messe, mais il finit par trouver la cérémonie trop longue et sort avant qu'elle ne s'achève. Au passage, il déroba 22.000 francs en bons de la Défense nationale. Me Mialon a apporté du rhum pour Ernette, Me Lavocat, du marc de pays pour Bâton : on leur sert l'alcool dans des quarts de soldat. Mais pas ça !" Se retourne vers M. de Monsabert, avocat général, à qui il adresse ses dernières paroles : "N'ayez pas de peine, monsieur. 42 ans, tisserand. Satyre assassin le 31 août 1936 de Jeanine Toillon, 9 ans, qu'il viola puis noya dans le canal de Huningue. Réveillé à 4h50. 42 ans, piqueur de meules. Va à l'échafaud d'un pas tranquille, tête haute, sans détourner le regard. 23 ans, journalier. Fume une deuxième cigarette, boit un verre de rhum. Place Montauriol, s'avance vers la guillotine sans opposer la moindre résistance. Réveillé à 4h30. Pardon ! 18 ans, ouvrier agricole à Maninghem Henne, séduisit la domestique Denise Ringot, 20 ans, puis sa patronne Jeanne Duflos, 32 ans, et fit une fille à la première et un garçon à la seconde. Quand on n'est pas coupable, on n'a jamais peur de la mort ! Fusillés dans les fossés de la citadelle. Son complice Amar Lounes, 22 ans, condamné à mort, voit sa peine commuée en travaux forcés à perpétuité. Lebiez arrive à son tour. "Je vous attendais, messieurs, je mourrai avec courage." Galetto ne voit rien : le père Garnier le force à tourner le dos à la guillotine. Avait remarqué changement dans l'heure de tournée des gardiens. Il nie tout au long du procès, avant de se raviser et d'avouer juste après la plaidoirie de son avocat : il avait eu envie d'elle, elle avait refusé. Ferme les yeux quand on le pousse sur la bascule. Au greffe, il dit : "Je l'ai bien mérité !" Redevient calme : "Mais qu'est-ce que c'est que cette façon de foutre les gens à la porte par un temps pareil ? Marie-Ange est condamnée à cinq ans de prison pour recel. Le 17 novembre 1916, tente de s'évader de la prison de Saint-Jean-d'Angély en assommant le gardien-chef d'un coup de cruche. Au pied de la guillotine, la regarde et dit : "Ah, te voilà, toi... Allez, et que ça ne traîne pas !". Dans une pièce proche du parloir, est confié aux bourreaux pour la toilette. Rappelle à son avocat de donner les deux lettres qu'il lui a remises quelque temps auparavant (pour sa mère et pour sa soeur, il y en avait une troisième pour sa maîtresse, mais Cuisinier l'a récupérée l'avant-veille) Il va courageusement à la guillotine. Devant la machine, embrasse l'aumônier. Le procureur lui demandant s'il a une ultime déclaration : "C'est malheureux. Aux gardiens, il dit : "Je vous remercie, vous êtes des braves gens, et je voudrais vous serrer les mains." Environ 4.000 personnes présentes. Blessa grièvement Valentine et Gilles Daude, qui vivaient au même endroit, pour les voler. Le 28 septembre 1921, à Nice, tente de tuer de trois coups de marteau, Mme Marie Horessaroff, dite "Mme Frank", rentière russe, 67 ans, qui l'a surpris en train de cambrioler son appartement. Fume. PARRICIDE. Deux gardiens, en plus des aides sont nécessaires pour le maîtriser. Tue et viole la petite Alexandrine Malfillâtre, 12 ans, fille de sa maîtresse Pauline, le 29 novembre 1889 rue Basfroi. Demande à faire des déclarations et avoue avoir participé au meurtre à coups de hache d'une vieille dame à Metz peu avant le crime de Thaon (ce qui serait apparemment faux). Ligotés, toilettés, pâlissent devant la guillotine. Luntz reste calme. Aucune panique. et arborant un rictus effrayant. Un adolescent de 15 ans, Pierre-Henri Junin, s'évanouira et deviendra fou après avoir assisté à l'exécution. Conduit place du Champ-de-Foire, il est soutenu par l'abbé Renoud. Cest pour que si un jour on me cherche, on sache au moins où je suis passé. Pendant la toilette, prie les exécuteurs : "Attention, ne taillez pas comme sur une bête !" Réveillés à 6h15. PARRICIDE. Caporal au 5e régiment de tirailleurs marocains. Réveillé à 5h05. A la chapelle, entend la messe, encore engoncé dans la camisole de force. 46 ans, manoeuvre à Alès, trafiquant de marché noir. Membre d'un réseau de résistance, était exécuteur, et devait abattre plusieurs personnes trop pro-allemandes. Blessée à la tête, elle expire à l'hôpital huit jours après. 23 ans, souteneur, soldat déserteur, refugié à l'hôtel du Petit Saint-Nicolas à Nantes, y tue le 15 janvier 1919 l'inspecteur de police de la Sûreté Jean Le Buzit venu l'arrêter. 1500 personnes présentes. Mais très fermement, parle à son avocat Me Chevrio, et avec l'aumônier qui l'avait baptisé la veille. Très calme. Au greffe, confirme qu'il aura du courage, puis discute avec son avocat et remercie les gardiens pour les soins qu'ils eurent pour lui et qu'il reconnaît ne pas mériter. "Que voulez-vous, maître, je me doutais depuis quarante-huit heures qu'il n'y avait plus d'espoir. Accepte un verre de rhum. En se remémorant des parties de cartes avec les gardiens, il dit : "On en a fait, de ces parties !" Mon acte n'était pas prémédité. Réveillé à 4h. Les deux amants sont condamnés à mort, et Marie graciée. Autre mobile : elle aurait été au courant d'un meurtre commis par les frères en Belgique en 1942, et menaçait de les dénoncer s'ils ne s'amendaient pas. Il entend la messe, puis est conduit au greffe pour la toilette. Devant l'échafaud, Bouvier embrasse le crucifix. Boit un verre de rhum, une tasse de café, et fume sa cigarette. Va fermement au greffe, repousse le prêtre à nouveau et quand on coupe le col de sa chemise, s'en prend au ministre de l'Intérieur : "Constans doit être content de ce qui m'arrive. Refuse les secours de la religion, ainsi que toute nourriture : "Pourquoi faire, puisqu'on va me couper la tête ?". Barré est le premier, ne dort pas. Foule importante. Place du Champ-de-Mars, son arrivée provoque un silence absolu. Il se lève, entend la messe, parle quelques minutes avec son avocat, Me Delahaye, puis se livre aux exécuteurs pour la toilette. Aucune surprise de sa part. Au sortir du fourgon, place Saint-Félix, est embrassé par l'aumônier. "Oui. Réveillé à 6h55. Se plaint d'avoir les poings et les chevilles liés. Le docteur Paul-Léon Braunberger, 66 ans, Juif, cherchant à gagner la Zone libre, quitte son domicile à jamais le 20 juin 1942. Embrasse Desmoulins et l'aumônier, puis se dirige sans soutien vers la bascule. Ecoute la messe, résigné. ), arrêté pour avoir refusé d'aller se battre en Algérie et enfermé à Montluc faute de place, l'encourage : "Courage, mon frère !" Assassin et voleur d'Auguste Goubel, ouvrier de culture, 60 ans, qu'il tua le 1er septembre 1919 à coups de couteau dans un bois d'Auvers-sur-Oise, où il fut trouvé dix jours plus tard, et ce pour le voler. Six membres ne seront pas retrouvés, Jasik meurt pendant l'instruction, Bruzda est jugé et condamné à 5 ans de prison en Allemagne. Tue à coups de fusil Mme Eudoxie Isoard, 75 ans, son fils Daniel Isoard, 30 ans, et son petit-fils Amielh Kléber, 11 ans, le 18 avril 1918 à la ferme des Hauts Cognets, à Thoard afin de les voler. Au réveil, Mohamed se montre courageux, Belkacem résiste au moment de se faire attacher, et Rahar pousse des gémissements. A coups de barre de fer, frappa dans leur sommeil Juan Vieira, Antonio Ferreira et Francisco Mendès pour leur voler 5.500 francs. Parfaitement maître de lui, arrivé sur la Grande-Pièce, il joue les curieux auprès du bourreau en voyant la guillotine : "Je peux bien voir l'instrument puisque c'est sur moi qu'il doit opérer. 22 ans, déserteur. En 1864, met le feu à la grange de la ferme d'Onglevert à Audresselles, puis à la ferme Framery. 43 ans, journalier. Abat à coups de fusil le 31 octobre 1945 sa femme Pauline, née Marais, dont il était séparé, et sa fille Christiane, 20 ans, chacune d'une décharge de chevrotines en plein visage. Dès son réveil, se lève et s'habille sans dire un mot. Très peu de spectateurs. "Non, tu ne sentiras rien." Le 20 janvier, les frères Pollet et Vromant tuent les vieux époux Lecocq et leur fille Euphrosine à Violaines. Résigné, entend la messe, communie, et écrit une lettre à sa mère. "Très bien, la justice va m'assassiner. Au procureur, donne une lettre destinée au vice-consul d'Italie, dans laquelle il dénonce les mauvais traitements que lui a infligé l'un de ses gardes. Tous deux furent condamnés à mort. 40 ans, manouvrier. Demande au procureur et à son avocat, Me Ollagnier, de faire procéder à son autopsie pour qu'on atteste qu'il n'était pas Mathias Hadelt, et donc victime d'une erreur judiciaire. Lors d'une tentative d'évasion de la prison de Montpellier, le 29 décembre 1891, tue le gardien Joseph Lambert et un co-détenu, Michel Hortet, avec trois complices, Eugène Dexemple, Raoul Baze et André Manyères. Aucune révélation. Au greffe, fume et boit un verre de rhum. Porté jusqu'à la guillotine. N'écrit aucune lettre : n'a plus de famille. Refuse la cigarette de son avocat, Me Meyer. S'asseoit sur son lit, sourit tristement : "J'avais la croix de guerre, je méritais plus d'indulgence." Puis il rajoute : "Je vais mourir. "Ah... je ne croyais pas... Je ne m'attendais pas !" Comme on lui tend du rhum et un verre, réagit : "Pourquoi le verre ? Simulant la léthargie, assomme d'un coup de barre de fer et égorge d'un coup de couteau le gardien Edmé Bontemps, 73 ans, pour s'évader de l'asile de La Charité-sur-Loire, le 05 février 1914. Refuse une ultime cigarette, puis sort de la prison, devant laquelle une foule l'attend. Pâle mais sans faiblesse, arrivé place de la Tannerie, il embrasse le crucifix, lève les yeux aux ciel et se livre aux bourreaux. Réveillé à 5h45. En voyant la guillotine, Tranquet titube. Meurt une seconde avant la chute du couperet. C'est une femme qui a commis le crime pour lequel je vais mourir.". "Oui." Va à la chapelle entendre la messe. Réveillé à 6 heures. Le 09 mai 1889 à Albi, poignarde le Dr. Cassan, ancien maire d'Albi et médecin en chef de l'asile psychiatrique, dont il était le domestique. A Prat, le 24 février 1950, tue à coups de binette, d'hachette et de couteau Auguste Iran, fermier, 52 ans, son fils François, 16 ans, et le valet de ferme François Geffroy, 55 ans, pour voler 300.000 francs. 24 ans, cannonier, ouvrier d'usine à Saint-Nicolas-du-Port. En guise de dernières volontés, demande qu'on donne ses vêtements à sa femme. Puis de nouveau au prêtre : "Parce que j'irai au Paradis, que vous le vouliez ou non ! 27 ans, marin. Le docteur Chalvet lui offre un verre d'élixir de Garus, qu'il refuse, puis qu'il prend pour se tremper les lèvres. Réveil à 5h20. Dit aux aides : "Ne me serrez pas si fort, ce n'est pas la peine de m'attacher." Vêtu de la tenue des parricides, il est conduit dans le fourgon, et se retournant, crie : "Salut à tous, mes gardiens !" En janvier, les époux Schoenker et Ehrenreich, parents et oncles de la jeune Mme Basch, rejoignent le couple à Paris. Ivrogne et violent, battait sa femme : reconnu dangereux après une correction plus rude que de coutume. Le 27 juillet 1874, tua de deux coups de tranchet un co-détenu, François-Joseph Becquart, employé comptable au greffe de la maison centrale de Nîmes, avec son complice Léopold Reguidel, 30 ans, charpentier, car Becquart aurait colporté des rumeurs d'homosexualité sur Mariani. 19 ans. "Ah ? Boivent plusieurs gobelets de rhum et du café, mais refusent de manger. Au réveil, dit : "Ce n'est pas possible. Devient pâle et se redresse, tandis que ses camarades s'enfuient, effrayés, et seront retrouvés sous un préau de promenade, tremblants de peur. Le 12 août 1872 dans un champ de Reims, après avoir eu des relations sexuelles avec elle, tue la prostituée Sidonie Cauchy, l'assomme à coups de pierre, la décapite avec une serpette et l'éventre. Entend la messe, se confesse, passe ses vêtements civils et donne aux gardiens son tabac et ses cigares, puis 80 francs pour les prisonniers sans le sou. A la chapelle, se confessent, entendent la messe et communie. Face à la machine, très violent mouvement de recul. Yden fut suspecté mais jamais ouvertement accusé tant il faisait peur. Promet qu'il sera courageux. Illettré, doit demander assistance à Me Daillant pour écrire une lettre à ses parents, dans laquelle il leur demande pardon pour ses fautes. Arrêté deux jours plus tard, profite d'un transfert de détenus en mai 1940 pour s'évader. Vulliard, après avoir parlé à l'aumônier, tombe dans un état d'accablement total. Pas d'alcool. Se tournant vers la foule, il crie en corse : "Je demande pardon à Dieu, je demande pardon à tous !" Ne fait aucune révélation. Continue à se dire innocent. Avoue un dernier vol. Proteste de son innocence. Condamnés pour avoir, à Paris, près de l'impasse Saumon, assassiné un certain Kaci, membre du MNA, dans la nuit du 27 au 28 octobre 1957. Pendant la toilette, grand fumeur, ne cesse d'allumer cigarette sur cigarette. Après avoir poliment remercié les personnes présentes et demandé pardon pour ses crimes, tend au prêtre un petit livre de messe à remettre à ses parents. Ses avocats lui demandant s'il a quelque chose à rajouter, il répond "Non", l'air terrifié. Demande qu'on ne lui bande pas les yeux, mais faveur refusée. Deux semaines plus tôt, le 13 novembre 1927 à Montpellier, tente de tuer de deux coups de revolver, Achille Miglionico, propriétaire d'une maison close avant de chercher à l'égorger à coups de rasoir. A 3h35, la toilette est finie. S'entretient quelques instants avec son avocat, puis accepte le verre de rhum que lui tend un gardien, remerciant ce dernier après avoir bu. Réveillé à 3h40. 41 ans. Lui volent 50.000 francs, des bijoux, dînent sur place et dérobent également 5 kgs de viande de veau, du beurre et du saucisson. Adieu Marguerite !". Meurt courageusement. Ivrogne, à force de violences, en 1881, fit fuir sa femme ainsi que leurs trois enfants. Pendant qu'on fait reculer les spectateurs, un des soldats se trouve mal et il faut lui donner un verre d'alcool pour le remonter. Atterré en apprenant la nouvelle, pensait être gracié après neuf mois de condamnation. Puis, entraîné par les aides, dit "Regardez un homme qui va mourir !" Assassina Frédéric Rausch le 20 octobre 1872 sur les allées marines de Bayonne. Comme l'enfant criait, il le récupéra, l'acheva à coups de pieds et le dépeca. Satyre assassin de Marcelle Deuwel, fille de sa voisine, 6 ans, à Loon-Plage (Nord) le 13 juin 1917. A l'aumônier, il dit : "Votre religion, je n'en veux pas, votre Dieu m'a oublié, mais je peux le dire, vous, vous êtes un chic type, vous avez joué à la manille avec moi." 3/4.000 personnes présentes à l'exécution, qui se déroule allées d'Iéna (champ de foire). Dans le bois de Course, à Doudeauville, égorge à coups de couteau Céline Lecerf, veuve Carlu, 31 ans, cultivatrice, veuve de son cousin et son ancienne patronne, pour se venger d'avoir refusé ses avances, et lui vola 80 centimes le 13 mai 1913. Joue tard - jusqu'à 1 heure du matin. 28 et 21 ans, ouvriers agricoles. Surpris par la réaction de défense de la fille aînée et du père, qui lui sautent dessus pour le désarmer, Thomas blesse d'un coup de feu la mère à l'épaule. Puni de deux jours de consigne par le brigadier Robert Saladin pour une absence à son poste de garde d'écurie, attend qu'il dorme dans la nuit du 04 au 05 septembre 1935 dans l'écurie pour lui broyer la tête avec une masse de 5 kilos, puis le décapite au rasoir. A mort ! 39 ans, électricien. Tue de plusieurs coups de couteau et défigure le 2 novembre 1888 le nommé Louis Baron à Chantilly sur un pont surplombant la ligne Paris-Beauvais et jette le cadavre sur la voie ferrée. Poussé trop en avant par les aides. Murmurant des paroles incompréhensibles, il fait sous lui pendant la toilette. Aucune déclaration de dernière minute. Condamné par les assises de Dordogne, Yvette condamnée à perpétuité.
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